vendredi 21 décembre 2018

Anges et Démons

Mon réveil sonne mais je suis déjà réveillée.
Un rêve absolument horrible m'a tiré de mon sommeil quelques heures plus tôt.

Les filles grognent, je l'éteins.

Je me lève et croise Lesha, qui comme à son habitude, il me réclame à manger.
Je tente de retrouver mes esprits et de suivre ma routine matinale mais je ne fais que repenser à ce cauchemars. Les images reviennent sans cesse...

J’étais à cette fameuse fête le soir ou j'ai commis la plus grosse erreur de ma vie. Coucher avec Idriss.
On étais dans la voiture, et pendant l'acte je me revois lui serrer la gorge, de plus en plus fort. Jusqu’à ce qu'il suffoque, et s'écroule contre moi.
Je me suis réveillé à ce moment là, je ne peut pas dire s'il est mort ou non. Mais visiblement mon subconscient m'envoie un message assez. Cet homme me révulse à un tel point que j'aimerais le tuer.
Ou alors c'est une adoration... 
Je ne vais pas regarder ce que nous dit la psychologie des rêves, puisque 90% ont été basé sur les analyses de Freud , qui étaient en phase avec la théorie de l'hystérie et que tout repose sur le sexe.

Je regarde la machine à café, et me dit que peut importe le nombre de café que je bois; ça n'effacera pas mon rêve.
Je dois apprendre à vivre avec mes envies de meurtres et les réprimer.
Un peu comme toute les femmes de ce monde, chaque finalement.
 
J'entends du mouvement dans la chambre. Alma en sort et entre dans la cuisine :
- Comment ça se fait que ton réveil ait réussit à te réveiller ?
- Je ne dormais pas de toute façon.
- Pourquoi ?
- J'ai fait un cauchemars.
Elle s'approche de moi, me fait un câlin :
- Et donc c'est pour ça que tu fixe la machine à café depuis une heure ? Dans l'espoir quelle fasse du café toute seule ?
- Tu ne connais pas la force d'une femme en colère ! On peut faire peur à des machines à café... 
Je m'assois sur la chaise et poursuit. Je suis troublé par ce cauchemar-rêve, et je ne parviens pas à passer à autre chose.
- Ce n’étais qu'un rêve. Tu sais très bien que c'est le moyen pour notre psyché d'évacuer les tensions, les émotions, et parfois sous des formes troublantes voir même flippantes. Mais ce n'est pas réel. Dit toi que tu viens d'extérioriser une vilaine contrariété et que tu va pouvoir avancer. A moins que ce ne soit sexuel... Si c'est le cas je veux tout savoir, c'est un fantasme refoulé ?
Fantasmes c'est ça je fantasme sur le fait de neutraliser Idriss. C'est de mieux en mieux ici. Je l’écoute en actionnant la machine à café.
Elle reprend sa diatribe : 
- Après il y à les theorie de Freud...
Je l'a coupe :
- Non ! Je t'ai déjà dit que ce mec n'a pas de place ici, il fait partie des Voldemort de la maison ! c'étais un penseur phallique, un gros consommateur de filles de joie et d'opium.
- Eh bien tu vois que ça va mieux tu râle à propos de Freud. C'est que tu à déjà oublié.
Elle sait y faire Alma avec moi.
Nous échangeons un sourire complice et allons boire nos cafés dans le salon, en attendant que Maddie daigne sortir de sa tanière.

Comme à son habitude Maddie est en retard et nous pousse du miroir pour se maquiller.
Du dentifrice plein la bouche je lui dis :
- Mais comment tu peut faire des études de droit et aimer le droit ? Tu est la personne la plus bancale et diagonale que je connaisse. Tu bois trop, tu fume trop, tu te drogue trop, et tu ne dors pas assez.
Elle me répond :
- Et alors c'est mon mode de vie, tu est bien névrosé, et indécisive alors qu'au boulot tu est une dictatrice.
Alma la reprend, mascara à la main :
- T'es gentille ta mauvaise humeur tu te la garde. Athena essayait de te faire une blague !
Maddie sors de la salle de bain en tirant la langue.
C'est du Maddie tout cracher, blanc ou noir jamais de gris. 
C'est peut être pour ça quelle fait du droit en fait. 


Dans ma voiture, en direction de la gare pour un long périple en collaboration avec la RATP. Je repense à ce que m'a dit Alma. Elle n'aime pas non plus particulièrement Freud mais faut bien reconnaître qu'il à raison sur une chose, nos rêves nous permettent d'évacuer quelque chose. Mais il s'agissait de quoi ? 
Fantasme ? Frustration ? Contrariété traduite d'une manière étrange ?
Je dois canaliser la Drama Queen qui sommeil en moi. Si ça se trouve ce n'étais qu'une façon pour mon subconscient de me faire tourner la page de le faire disparaître de ma vie. Et surtout qu'il ne faut plus retomber dans le piège.
En tous cas je vais bien devoir m'y faire, il est avec sa PSC, et qui plus est c'est un tocard.
Je me sent tout à coup légère, libérée de son emprise. J'arrive finalement à la gare et cours me plonger dans le flot d'être humain qui se pousse et se bouscule pour rejoindre le réseau ferré qui les mènent à leurs tristes quotidiens.

Une heure de trajet plus tard je suis adossée contre le mur de l'école, cigarette entre les doigts, et café dans la main. J’aperçois Raphaël qui ho miracle est à l'heure.
Je lui fait signe de la main pour qu'il me voit.
- Comment tu vas mec ? T'es malade il est 8h45 et tu est là ! Qu'est ce qui ne va pas ?
- Rien du tout, j'ai simplement décidé d’être plus présent pour toi.
- C'est adorable ...
- Non enfin, c'est surtout... Pour la sûreté des autres. Quand je ne suis pas là tu embrasse, couche et frappe des inconnus...
- Très drôle Raf'. Tu en à d'autres des comme ça ?
Il passe son bras autour de mes épaules, m'embrasse le front et ponctue par :
- Mais tu sais que je t'aime ma guerrière !
Nous gravissons tout en échangeant des plaisanteries aussi stupides les une que les autres les 5 étages qui nous conduisent au grand Amphi ou va se tenir notre magnifique cours de Relations Publiques.
J'en ai bien besoin, mes relations avec le public sont plutôt tendues en ce moment.
Je me sent légère, heureuse, et je ne vois aucun Idriss à l'horizon. Peut-être est-il restée coincée dans sa PSC. Cette idée me fait tellement rire que je la partage a Raphael, qui la trouve tout aussi drôle.

Je vois des places au milieu dans la masse on sera moins susceptible d'être vus, et choisi pour des ateliers stupides.

Le cours commence je sors mon ordi et me met en veille. C'est à dire les yeux ouvert mais je dors en vérité.
C'est une technique très poussée que de nombreux étudiants sont obligés de maitriser, Sinon on serait déjà tous morts d'ennui.
Un bruit de porte s'ouvre, l'amphi s'arrête un moment, et je le vois Idriss ! Il s'est décoincé !
Et tiens pas de PSC, mais elle est ou celle-là ?
Un frisson me parcours la colonne je repense et revois la scène de mon rêve et je me sent horriblement sale tout à coup. Un sentiment de culpabilité s'empare de moi, comme si je l'avait vraiment tué. J'ai envie de courir au commissariat et dire que c'est moi qui ait tué Idriss Loraichi dans le monde onirique.
Il s'avance dans l'amphi et je ne peux m’empêcher de remarquer qu'il est incroyablement beau. Une chemise bleu canard un pantalon marron, et un blazer bordeaux; le tout ponctué d'une petite paire de tennis signé Lacoste, et une écharpe Lanvin.
Je la connais, c'est son écharpe en soie bleu et doré celle avec laquelle il à ficelé mes  poignets pendant qu'il me faisait l'amour.
Second frisson, et pas des moindres, un frisson qui court se loger au creux de mon ventre pour redescendre plus bas et diffusé une chaleur lancinante.
Tout à coup ma légèreté de tout à l'heure à disparue, je suis tendue, à l’affût, tandis qu'il s'approche de moi, je sens mon cœur qui se retourne.
Je me force à détacher mon regard de lui et je remarque que tous le monde le regarde, cet homme à tellement de charisme qu'il fait taire et galvanise un amphithéâtre.
Il s'approche de plus en plus et me souris, oui c'est à moi qu'il souris. Il vient dans ma rangée, et oui il s'assoit sur la chaise vide à ma droite.
J'ai le souffle court mais je dois le masquer, il ne doit pas remarquer que je suis en totale extase quand je le vois porter cette écharpe.
Mais c'est trop tard, mes joues se piquent de rouge, son parfum arrive jusqu’à moi, et m’enivre, il à mis ce parfum celui qu'il avait ce soir là ! En fait, il porte tous comme la première fois, la première ou nos corps étaient en fusion.
Mes mains tremble je pensais avoir passé le cap mais en fait pas du tout ce type me rend folle, son odeur, sa respiration. Sa poitrine qui se relève a chaque inspiration, et tends sa chemise. Je fonds complètement.
Le cours à déjà repris mais impossible de me concentrer sur autre chose le bruit de ses vêtements qui frotte sur sa peau, les mouvements de ses mains, ses mains si parfaites, douces, gorgées de chaleur. Je ne me peut pas m’empêcher de me rappeler l'effet qu'elles ont eu sur moi, lorsqu'il les a fait passées de ma nuque à ma poitrine pour glisser sur mon ventre et terminer entre mes jambes.
Je ne le regarde pas mais je sent qu'il me regarde.
Comme pour ne pas devenir folle à lier je plante mes doigts dans la cuisse de Raphael qui se met à hurler.
- Mais 'Thena tu est malade ! Tu m'a explosé la cuisse, tes ongles sont passés au travers de mon pantalon ! Ça fait mal !
Je ne sais pas, je ne sais plus une fois de plus, toute la promo me regarde. Le prof intervient :
- Jeune homme c'est bon on peux reprendre, votre cuisse va s'en remettre. On reprends ...
Je me tourne vers Raphael et lui dit en chuchotant :
- Je suis désole Raf, je t'ai fait mal ?
- Bah ouai ! carrément ! Qu'est ce qui t'a pris ?
- Je sais pas, j'ai eu un spasme musculaire ...
- Me prend pas pour un imbécile, tu fantasmais sur l'autre gros connard, et pour éviter que ça se voit tu à planté tes griffes de chatte dans ma cuisse ! Espèce de taré ! Retire toi ce type de la tête ! Les autres en souffre autant que toi ! 'Thena tu abuse !
Je baisse les yeux et n'ose rien dire, quand je sent sur ma droite une douce chaleur :
- Tu pensais trop à moi, avoue-le ? C'est ma tenue ? Ou alors mon écharpe peut-être qui te dérange ?
Je ne veux répondre à personne, je reste immobile comme figée, paralysée. Impossible de formuler le moindre son, je fixe mon clavier d'ordinateur et me dit que mon rêve aurait dus être une réalité.
Il continue :
- Répond-moi. Je sais que tu pensais à moi, et que si je passe ma main entre tes cuisses ce sera doux et chaud.
Je ne sourcille pas, même si ses paroles, m'électrise et font exactement l'effet qu'il vient de décrire.
Je ne sais même plus où je suis. Je ferme les yeux et tente de raisonner mon corps "Ne succombe pas à ces pulsions".
Il s'approche un peu plus de moi et je sent sa main se poser sur ma cuisse, Je ferme les yeux pour retenir mon excitation.
Sa main remonte, un peu, puis beaucoup plus. Pour se poser sur mon entre jambe. J'ai la chance de porter un pantalon, sinon certaine qu'il aurait été plus loin dans sa caresse.
Je me décide enfin à ouvrir les yeux et tourner la tête :
- Je peux savoir ce que tu est entrain de faire ?
- Je vérifie seulement si ce que je t'ai dit est bien la vérité.
D'un geste vif je retire sa main et lui dit a voix basse.
- Arrête de me harceler !

Il se recule de moi, me regarde avec un regard profond, sensuel, et fini par s'approcher de mon oreille :
- Et si je te disais que j'ai très envie de toi.Que ta gifle, et ton aplomb m'ont excité au plus haut point et que je ne pense qu'a te renverser sur la table, embrasser tout ton corps et te faire jouir pendant des heures, jusqu’à ce que tu me demande d'arrêter.
Ces paroles me font rougir et surtout moi qui adore le sexe, cela ne me laisse pas indifférente loin de là.
Je réfléchis un moment et si je me servais de lui comme il se sert de moi. C'est vrai qu'il est un très bon coup, s'en sors bien , quoi qu'un peu violent mais ça reste très bon.
Je vais lui dire de dormir chez moi ce soir. Après tout il n'y à pas de mal à ce faire du bien.

Je le regarde droit des yeux, prend un pose sexy en jouant avec mon pull sur mon épaule et lui chuchote :
- Et si tu venais me faire tous ça ce soir ?
Ses yeux se mettent à briller, je l'ai eu !
Il va venir on va baiser et je le met dehors aussitôt pour debriefer avec mes copines !
Excellent plan ! Je me félicite.
Il me répond alors :
- Pourquoi pas, mais tu ne vis pas seule, je vois toujours des amies avec toi sur les réseaux ?
Tiens et si je le piégeais encore plus !
- Oui et alors, ça te fait peur de faire l'amour avec trois filles ?
Il parait abasourdis je vois qu'il tente de formuler des mots, sa bouche se tord mais aucun son n'en sors.
Il fini par balbutier :
- Je...Je...ne savais pas que tu étais ce genre de fille, enfin que tes amies l'étaient... Enfin que vous... Heu tu m'a compris... Heu je sais pas... Je dois... Heu ... Heu...
Mon démon intérieur jubile ! Je l'ai déstabilisé ! Moi Athéna ais déstabilisé le diable en personne !
Mon ego crève le plafond.
Je le laisse continuer ce qui semble être une phrase :
- Heu... On se donne RDV à quelle heure ?
Les hommes incapable de sentir un piège lorsqu'il est question de sexe... C'est drôle il vient de tomber dans le panneau. Je jubile, c'est merveilleux !
- On se dit 19h ! Lui dis-je avec le sourire.

Je me replonge dans le cours et tente de calmer ma jubilation intérieure.
Bien évidemment je vais prévenir les filles de jouer le jeu, jusqu’à ce qu'on le mette dehors, sur le palier complètement à poil !
Seigneur ! Je vais pouvoir prendre ma revanche !








jeudi 13 décembre 2018

Étrange étrangerie

Je met la clefs dans la serrure et j'entend déjà derrière la porte les filles discuter.
Je ne sais pas à ce moment la si j'ai force d'entrer après cette journée horrible.
Je reprends mon courage à deux mains et tourne la clefs dans la serrure.
Plus un bruit, étrange.
J'ouvre la porte, et entre dans le salon. Sans grande surprise les filles discutent un verre de vin dans une main une cigarette dans l'autre. Je distingue entre elle un homme, mais d'ici je ne peut détailler son visage. Ça doit être un des mecs de Maddie
Je fais mine de rien et entre "Bonjoru Les filles ! "
Elles me répondent en coeur : "Salut !"
Maddie ajoute :
- Nous avons un invité !
- Oui j'ai crus voir .
L'homme se lèvent et je parviens à reconnaître l'homme de l’ascenseur d'il y à une semaine. Un frisson me parcours et me paralyse. Mais qu'est ce qu'il fait ici.
Je reprends vite mes esprits, m'approche de lui et lui tends la main :
- Humm Bonsoir Mr ....
- Laissez tomber les Monsieur ce soir, je suis Antoine.
- D'accord Antoine, que nous vaut cet honneur ?
Un million de question se bousculent dans ma tête : Qu'est ce qu'il fait ici ? Pourquoi ? Ou a-til eu mon adresse ? Pourquoi les filles l'ont laissé entré ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Je suis passé à la demande de notre responsable. En effet il était assez inquiet vis à vis de la présentation et souhaitait que je m'assure que tu allais en cours. Puisque c'est lui indirectement qui paie ton école. Je vois que tout va bien. Je peux donc prendre congés.
J'ai a peine le temps de dire qui que ce soit qu'il à déjà sa veste sur le dos.
- Oui je vais bien merci à vous enfin à lui. Mais je ne vous chasse pas, vous souhaiter boire quelque chose ?
Il se tourne vers moi et me souris de toutes ses dents parfaitement alignées.
- Je ne veux pas déranger. Je craignais de te faire peur.
- Non pas du tout.
En vérité je suis terrifié mais j'ai besoin de faire bonne impression après ce fiasco lors de la présentation.
Je jette un œil rapide à mon appartement. Je vois mon linge qui sèche et dans le lot ma lingerie.
Du menton je le désigne à Maddie qui s'empresse de se lever pour le retirer. Sinon le reste est acceptable.
Je m'adresse alors,à ... Antoine :
- Je vous laisse entre de bonnes mains, je reviens dans un seconde.

Je dois m'arranger je pus le métro, et la clope, mon maquillage à coulé, mes fringues sont affreuses.
J'attrape un pantalon cigarette un chemisier, une paire de boucle d'oreille et fille dans la salle de bain me recoiffer et me remaquiller.

De retour dans le salon, il est assis à côté des deux bécasses qui racontent je ne sais qu'elles inepties.
Il m’aperçois souris et se lève.
Qu est ce que je vais bien pouvoir lui raconter ? Que je me suis enfermé dans la toilette après avoir frapper le meilleur espoir de la Finance de la boite pour ensuite sécher les cours et fumer des joints dans un parc ?... Non, on va éviter .

Il me voit mal à l'aise et débute la conversation :
- Je suis ravie de voir que vous enfin tu va bien . Les cours ce sont bien passés ?
- Hum... Oui, on peut dire ça.
S'il savait le bordel total de ma vie en ce moment il ne se risquerais même pas à me demander si ma journée de cours c'est bien passée.
Il détourne le regard et jette un coup d’œil complice aux filles comme pour l'aider à me parler.
Je ne lui laisse pas le temps de dire ouf que je reprend la conversation.
- A vrai dire non.
Il se retourne vers moi l'air intéressé :
- A oui pourquoi ça ?
Après tout je n'ai rien à perdre je vais lui expliquer quel personne est cet abruti d'Idriss. Je boit mon verre de vin d'une traite et prend une grand inspiration.
Il me regarde avec des grands yeux, et je débute mon pitch :
- Vous connaissez Idriss ? Bien sur tout le monde connais Idriss, le parfait Iddris qui fait tous correctement, qui est brillant , qui réussis tout ... Blablabla...
Je sent qu'il va pour me répondre mais je ne lui laisse pas le temps :
- Et bien sachez que le parfait Idriss est un connard, misogyne, imbu de sa personne, égoïste, égocentrique, manipulateur, pervers narcissique, mythomane, et crétin au possible.
Les yeux de mon interlocuteur deviennent de plus en plus écarquilles.
Je vois les filles derrières lui me faire des grands geste pour me dire d'arrêter, que c'est une catastrophe !
Il fini par me demander :
- Pourquoi ça ? Comment as-tu- pis te faire cette opinion de lui ?
Et voici la question piège. Je suis bête à agir impulsivement comme ça. Je lui dit quoi au Monsieur qui veut me tutoyer, connait le super patron, me connait mais que je ne connais pas ?
Il doit être bien placé dans la boite, il étais là à la réunion et pourtant il parait si jeune ...
Je tente de réfléchir, vite trouver une excuse crédible qui ne me fasse pas virer, mais c'est pas facile il me fixe du regard. Et quel regard. Des yeux gris, sombre, je pourrais me perdre dans ses yeux durant des heures. C'est à ce moment que je remarque à quel point il est bel homme. Mon cerveau ramolli par la drogue ajouté à ça la fatigue avait fait en sorte que j'ignore ce détail, qui n'est pas des moindre.
Tout à coup une idée !
- Il à eu une aventure avec mon amie qui étais venu à la fête de Noël. Et il c'est comporté comme un goujat. et Voila qu'il se retrouver dans mon école dans ma promo, et qu'il continue à se comporter de la sorte avec mes camarades. Féminine bien-sur.
Sa mine grave se relâche et il souris. Il se retourne alors vers Maddie et lui dit :
- C'est donc toi qui à eu cette aventure. Je me souviens t'avoir vue à cette fête.
Maddie perdue, me regarde. Je la supplie avec les mains.
elle repond alors :
- Oui est c'est Athena qui nous a ramené ce qui explique quelle soit partir avec nous. Et quelle ce soit absenté.
Maddie est parfaite ! C'est une amie exceptionnelle, elle invite le mensonge le plus probable en deux secondes. Elle ferait exploser un détecteur de mensonge tellement elle est douée.
En même temps, elle se prépare à devenir avocate, il vaut mieux pour elle qu'elle sache mentir.

Je me sent soulagé, mon secret, mon intégrité et mon poste sont intacte.

Antoine, change de sujet, et nous passons d'une conversation futile à une autres.
Mais il à beaucoup d'humour et s'avère avoir beaucoup de conversations de culture. Mais je ne peux m’empêcher de remarquer la façon dont il me regarde. Cela me met mal à l'aise.
J'essaie de faire abstraction, mais cet homme ne m'est pas indifférente.
Mais je reviens à la raison; et me souviens de la situation dans laquelle je suis avec Idriss. Il est hors de question que je replonge. Même si je sait que je peux l’avoir. Je ne me l'autoriserais plus.
Le Sexe et les Affaires ne font pas bon ménage.

La soirée se termine, il prend congés. Pas de la manière la moins remarqué il se lève et je constate à quel point il est grand. Seigneur ! C'est une montagne !
Fais la bise aux filles, et je le raccompagne à l'entrée ou il enfile sa veste.
Il s'approche de moi pour me faire la bise quand je sent son bras se glisser dans mon dos.  se lèvres passés près de mon oreille, et son parfum ambré, fort de Musc et une point fleurie. Je crois reconnaître Flower Bomb de Victor & Rolph mais je ne suis pas sûre.
Un frisson me parcoure. il joue à quoi le bonhomme ?
Il retire son bras, ouvre la porte, me souris et me dit :
- Hâte de te revoir au bureau lundi.
Je souris en guise d'approbation et ferme la porte.

Ouf ! la pression redescend. J'ai cette chaleur dans le ventre et cette douleur dans les reins.
Mais qu'est ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ?

Aujourd'hui est vraiment une journée à ne plus rien comprendre.

Je vais dans le salon ,les filles debrieffent de la soirée, et me pose 1 million de question sur lui, auxquelles je n'ai pas les réponses.
Quand elles finissent leur petit numéro digne de la Gestapo, je fini par leur dire que je vais aller dormir.
Mon cerveau m'a clairement abandonné aujourd'hui je vais essayer d'aller le retrouver dans mon lit.



jeudi 29 novembre 2018

La fureur du Diable et ses sbires

A bout de souffle, les yeux rivés sur les quatre murs blancs, je n'entends pas les coups sur la porte.
Merde ! Pourquoi j'ai fais ça !
Une seconde plus tôt je me suis donné en spectacle, un spectacle déplorable... Une fois plus l’hystérique à frappée.
Je n'ai même pas de larmes, le seul sentiment que j'ai c'est  de la honte...Comment un tel abrutis peut me faire cet effet ? Sérieusement, je me moquais de toutes ces filles sous l'emprise d'un imbécile et aujourd'hui j'en suis une ...
Non, non, non ... Je vais rester là dans les toilettes jusqu'à la fin de ma vie, je suis bien, je ne devrais pas mourir, il y à de l'eau ça devrait aller, la nuit j'irais au distributeur pour manger.

Soyons sérieux je doit revenir à moi et sortir d'ici.

Je reprend mes esprits, et les bruits sourd contre la porte redeviennent tambourinant.
C'est PSC folle de rage.
Qu'est ce que je fais je sors et je la gifle aussi ? A moins qu'elle m'en mette une avant que j'ai le temps de faire quoi que ce soit.
Pourquoi faut-il toujours que je me mette dans ce genre situation ? J'aime me ridiculiser je crois ?

Les bruits s’arrêtent tout à coup, et j'entends sa voix douce et chaude :
- Athena sors de là... Je suis désolé j'ai fait une mauvaise blague. Sors s'il te plait. Tu ne vas pas te cacher ici indéfiniment... Je sais que tu peut manger dans le distrib' la nuit mais ce n'est pas une raison.
Comme il sait que j'ai pensé à ça ?! C'est vraiment le diable.
Je reste silencieuse, peut-être va t-il continuer ?
- Si tu n'ouvre pas je vais devoir casser la porte et numéro 1 le directeur va juste me renvoyer, numéro 2 je vais abîmer mon magnifique corps que tu aime tant.
Ça m'aurait étonner qu'il n'en profite pas pour se lancer des fleurs ....
- Aller ouvre la porte s'il te plait. Pour moi. Je te pardonne ta gifle, étais justifiée, je suis aller trop loin. Mais en tous cas tu as un sacré retour, t'es forte malgré ton petit corps.
Il réussis à me faire rire.
Je me déplie de ma position de fœtus, m'approche de la porte, prend une grande inspiration et me décide à tourner le verrou.
Je pousse la porte.
Il n'y a que lui j'aurais pensé que toute l'école assisterais à ma double humiliation. Mais non.
J’aperçois son sourire toujours aussi magique. Il me prend la main, je me retrouve face à son regard sombre et envoûtant.
- Je suis désolé Athéna, tu sais je ne pensais pas que ça te blesserais. J'avais oublier que tu pouvais avoir un tempérament de feu. Et tu sais que ça me plait.
Mon dieu, il me fait quoi la ?! Je me sent rougir.
Il s'approche de moi, je sent son souffle dans mon cou. Il me chuchote :
- Ta gifle m'a excité, j'ai ressentis la même chose que quand je t'ai embrassé la première fois.
Je sent une chaleur emplir mon ventre, je vais me liquéfier totalement. Cet homme c'est le feu et la glace. J'ai presque oublié la PSC.
Et la ça me frappe, c'est vrai que 5 minutes plutôt il étais avec cette pouf'.
Je retire ma main violemment, ce qui le fait reculer d'un pas. Je plonge mon regard dans le sien pleine de rage et lui lance :
- Va dire ça à ta pouf, désolé, mais tu ne jouera plus avec moi Idriss c'étais la dernière fois que tu avait de l'emprise sur moi.
Je me retourne vais chercher mes affaires dans la salle, d'un pas décidé, tous le monde me regarde je me retourne et lâche un "Quoi !" très agressif. Les regards se détournent. Je prépare mes affaires. Raphael me demande :
- Tu fais quoi la ?
- Je me barre, tu à de quoi rouler un joint ?
- Heu ouai ...
- Viens on se casse, ils me donnent tous la nausée ces rapaces.
Il ramasse ses affaires, passe devant Idriss qui entre à ce moment et lui dit :
- Ta de la chance, la prochaine fois c'est moi qui t'en met une. Sale con.
Je passe sans lui décrocher un regard.

Je me rend compte que j'ai vraiment un bon ami.

Je pousse la porte pour quitter l'école furieuse ! Mais il se prend pour qui sérieusement ce mec !
Je marche vers le parc, mon pauvre Raphael cours presque derrière moi, mais je n'entend plus rien, ne vois plus rien, je suis folle de rage. Comment les hommes peuvent-ils faire ça ?
Non, non, non, je sent que les larmes me montent encore.. Pourquoi suis-je aussi fragile ? Je m'en veux de ne pas être assez forte pour affronter toutes ces choses.
Je sent une main sur mon épaule, c'est Raphael qui as vite compris que je craquais :
- Athena sérieusement, tu as réagis comme il le fallait, ne t'en veut pas pour ce que tu as fait, tu as remis à se place un fumier de la pire espèce. Même moi j'ai eu envie de le frapper .
Me dit-il est riant, il réussis a me faire ravaler mes larmes mais pour combien de temps ? C'est toujours comme ça avec moi j'arrive à retenir ma peine mais elle me reviens en pleine face quelques temps après et le plus souvent je suis seule.

Arrivé au parc, Raphael sort une feuille et de quoi s'en rouler un. Oui je sais ce n'est pas la meilleure solution, mais c'est la seule que j'ai trouvée pour le moment.

Perdue dans un nuage de fumée, je me repasse toutes les scènes qui si Idriss n’étais pas Idriss, cela aurait été parfait.
La salle de réunion, notre première nuit, et ce moment après que je me soit enfermé dans mon mutisme.
Oui cet homme est le diable, il sait être adorable et un véritable salop à la fois.
Une voix me sors de mes songes :
- Athéna t'es où là ? Passe le joint ... Tu t'endors !
Je baisse le regard sur ma main et vois qu’effectivement il n'en reste pas grand chose :
- Sorry Raphael j’étais pas là.
- T'étais où ? avec ce mongol ? Non tu vaut tellement mieux ! Oui effectivement c'est un beau mec meme moi je pourrais tomber amoureux ! Mais de toute évidence c'est un connard sans coeur et sans pitié. Tu ne vas faire que souffrir avec lui.
-Tu n'a pas tord, je vais couper les ponts avec lui, je le contacterais au travail et c'est tout.

Dans cet élan de courage, je : 1. Supprime son numéro - 2. Me désabonne d'Instagram - 3. Le supprime de SnapChat et 4. supprimer de Facebook.



mercredi 3 février 2016

Vendre son âme sans SAV

Je suis dans le train, je regarde les paysages passer à une vitesse incroyable. Mon téléphone dans les mains et mes écouteurs dans les oreilles, je pense à mon avenir à ce que je vais devenir et à chaque fois que mon esprit y insère la possibilité qu'Idriss puisse en faire parti je monte machinalement le son de la musique comme si Amy Winehouse pouvait l'effacer me ma mémoire et surtout de ma vie.
Foutaises ! Je vais devoir l'affronter encore ! Son regard doux et sombre à la fois, son large sourire plein d'enthousiasme, et sa voix douce et chaude. Je l'ai dans la peau !
Oui je l'ai enfin admis, je l'ai dans la peau et dans la tête. Même si évidemment je ne suis que son jouet du moment. Il planteras bientôt ses griffes acérées dans une pauvre fille qui sera aussi folle de lui comme je le suis. Il laisseras alors ma carcasse sécher au soleil, où je serais manger par les vautours....
Je suis cynique, ça m'aide à tenir,
Le train arrive enfin, à Paris j'ai cru que ça n'allais jamais s'arrêter. Direction le Métro youpi !
J'essaie de me motiver je me dit que quoi qu'il arrive ça ne peut pas être pire !
Le diable en personne est dans mon école, dans ma classe, et au boulot ! Il me fait tourner en bourrique alors que je voulais juste passer du bon temps.
Il a réussi à me faire détester les hommes et le sexe !
A mesure que j'avance vers l'entrée de l’école ma gorge se serre, je ne veut pas lui donner mes cours, je ne veut pas me retrouver seule avec lui une nouvelle fois on à bien vu ce que ça donne.
Je suis devant la porte de la salle, je ne sais pas quoi faire, l’affronter, ou aller me cacher au starbucks ? Quelqu'un décide pour moi et ouvre la porte. Je vais pas rester là toute seule comme une névrosée. Il m'a vue !

Je prends mon courage à deux mains et suis la fille qui vient d'entrer. J'aperçois son grand sourire, et lui rend je m'avance, prête à lui dire bonjour d'un ton naturel. Je ne suis qu'a un mètre de lui, il continue à me sourire, au moment je tente d'articuler un mot, la fille que je suivais s'assois sur ses genoux. ECHEC !
Je viens de passer pour la plus grande conne ! Oh mon dieu, je vais m'asseoir en filant à l'anglaise. J'aimerais être une petite souris ! Il m'a bien vue et il vient une nouvelle fois de me poignarder en plein cœur ! Merde comment je peut être mordu d'un tel connard ! Je suis vraiment trop conne !
Et la pauvre fille elle ne sait pas dans quoi elle s'engage.
Une journée et il à fait une autre victime.
Je ne le comprend pas hier il était adorable par message et la il a revêtis son costume de Satan.
Il est beau, mais c'est le mal !

Je l'ignore, le mieux à faire c'est ça ! IGNORANCE !
Il n'a jamais exister.
Enfin la il existe sous mon nez et il existe un peu trop avec sa blonde.
Le cliché ! Une blonde avec un bellâtre bodybuildé . Et ça rigole, ils m'agacent j'ai pas envie d'être spectatrice de cette mascarade !
Bon ok je suis peut être un peu jalouse, même s'ils ne font rien d'extraordinaire même pas de bisous. Je me fait peu être des idées. Ils sont peut être des anciens de l'INSEEC tous les deux. Peut être des anciens amis.
Mais on se moque de qui là, je lui cherche des excuses ! Oui c'est bien ce que je fait !
Je débloque totalement !
Bon stop. Le cour commence, je vais tenter de faire abstraction de ce démon !

Plus les heures passent plus mon désespoir grandit . Je les entends ricaner, j'ai envie de leurs jeter tous le contenu de ma trousse dans la figure !  Que la blonde s'étouffe avec ma gomme !
Haha ! Je l'imagine devenir bleue et Idriss fuir devant les problèmes comme il le fait à chaque fois .
Je souris et je pouffe discrètement à la pensé de la mort triste de cette blonde hyperoxydée, délaissée par ce con !
Ce serais tellement triste, je me vois grande au dessus d'elle à rire et lui dire, tu viens de te faire tué par le Diable !
La pause déjeuner, je n'ai même pas faim, ils me fatiguent les deux mongoles.
Une salade et Raphaël qui vient d'arriver (oui à 13h c'est normal) :
- Poulette ! Comment tu vas ?
- Bof et toi ?
- Il se passe quoi encore ?!
- Rien on s'en fiche. Tu as pris quoi à manger ?
Je change rapidement de sujet hors de question qu'El Diablo et sa pouf pourrissent mon déjeuner, ils ont déjà pourris ma matinée je pense qu'on peut s'arrêter la.
Il n'en finissent pas de flirter, je craque. Il me faut une cigarette.
Je fonce hors de cette salle de ce bâtiment même ! J'ai envie de lui ratatiner le cerveau de mes propres mains ! Mais comment on peut être aussi mauvais. Etre gentil avec moi et finalement me narguer avec l'opposé de moi !
J'y suis ! Evidemment ! Hier quand il m'a demander de venir chez moi c’était une invitation pour remettre ça . Et j'ai refuser ! Il se venge ! C'est ça !
Je dois être plus maligne que ça, je vais aller le provoquer, l'affronter, lui parler. Parce que pour le moment il ne m'a même pas accordé ne serait-ce qu'un regard.
Je fini ma clope et je remonte le voir, je l'affronte je fais ce qu'il aime visiblement. Qu'on l'affronte et qu'on le défi.
Je monte les marches des escaliers quatre par quatre, j'arrive à bout de souffle au troisième étage, j'aperçois mon reflet dans l'inox de l’ascenseur. Je suis bouffie les yeux injectés de sang, limite transpirante, je ne vais pas aller l'affronter avec cette tête ! Quelle horreur !
Je passe aux toilettes me faire une beauté, enfin me calmer pour éviter de ressembler à un buffle sorti de corrida.
C'est le moment, j’entre dans la salle, plein de courage. Quand tout à coup je suis prise d'un vertige...
Je vais lui dire quoi ?! "Salut ça va ? Alors comme ça parce que je n'ai pas saisie ta demande tu me rend jalouse par un blonde perfide " ou encore mieux "Mr Le Diable parce que je ne répond pas à vos avance je ne peut pas prétendre à un bonjour".
Plus sérieusement je lui dit quoi ....
Les cours ! Voila un sujet acceptable et qui ne risque pas de déraper ! Idée lumineuse ! Parfois je devrais me faire des câlins à moi même. Enfin là ça fait juste 3 minutes que je suis debout au milieu du couloir sans bouger parce que je réfléchis ... On va finir par penser que je suis mentalement dérangé !
Correction, c'est la vérité !
Il faut absolument que j'entre et que je soit courageuse comme dans la salle de réunion ! Forte et fière.

J'entre remplis d'aplomb, j'affiche le sourire le moins naturel du monde, et je m'avance vers lui et la pouffiasse surclassée. Il ne remarque pas que je suis devant lui. Je fini par lui taper sur l'épaule, il se retourne :
- Oui quoi ?
- Heu ....
Mon aplomb fond comme une glace en plein soleil.
- Je ... Voulais.... heu..... savoir pour les cours .... Tu voulais faire comment ?
- Pour... Quoi ?! Ha oui ! Nan mais laisse tomber Juliette va me les passer.
Juliette c'est qui celle là ! A oui la pouffiasse surclassée.
- A ok ba écoute tant mieux pour toi, si tu as besoin des miens je te les donnerais avec plaisir !
Mais pourquoi je lui dit ça ! Il n'y a aucun plaisir à satisfaire le diable en personne !
- Merci mais je pense que j'en aurais pas besoin. Juliette va même me faire des cours particuliers. Me dit-il en regardant avec son sourire enjôleur la PSC (pouffiasse surclassée), pardon Juliette.
Pourquoi ai-je envie de lui cracher au visage ?
Je retient ma salive et me retourne sans un mot. Il semble avoir oublier mes fesses qu'il qualifiaient d'inoubliables.
Leçon numéro 1 : Ne jamais croire un homme ! Les hommes mentent ils mentent toujours.
Je m'assois à ma place et Raphael me rejoins :
- Bah tu avais disparu !
- Oui je suis aller dans l’ascenseur émotionnel le plus rapide du monde.
- Tu est énerve ?
- Oui .
- A cause de quoi ?
Je vais sortir de mes gonds...
- Parce que j'ai vendu mon âme au diable et qu'il n'y à pas de SAV !
- T’énerve pas je comprend même pas ta langue ! Je ne pige pas un foutre mots de ce que tu dit.
- Elle doit avoir ses règles !
C'est Idriss. C'est trop, je me lève et là je sors de mes gonds.
Je ne contrôle plus mon corps, je m'avance d'un pas décidé vers lui, ma main se lève et s’abat lourdement sur sa joue dans un bruit fracassant qui stoppe tous bruit autour de nous.
Nous avons tous les yeux rivés vers nous. Je me repasse la scène. Moi la furie, qui s'approche de lui et qui le gifle sans raison apparente.
Merde j'ai encore fais une boulette. Putain !
Plus un bruit je suis debout devant lui, il se tient la joue et il semble furieux.
La PSC à la mâchoire par terre.

dimanche 31 janvier 2016

WTF !

Toutes les trois assises au milieu du salon sur le tapis. Maddie et moi nous sommes pendues aux lèvres d'Alma.
- Attendez il faut de l'alcool ! S'écrie Alma. Je m'attends au pire.
- Bon arrête de nous faire languir dit nous. Supplie Maddie.
- Ok c'est un type que j'ai rencontré à la pompe à essence.
Je regarde Maddie on ne peut s’empêcher de rire et tout en relevant je lâche :
- Ouai j'ai compris c'est encore l'homme de ta vie pour 3 semaines !
- Ce que vous pouvez être rabat-joie ! Là c'est différent !
- Comme d'habitude ! Hurle Maddie . On l'a connait la chanson Alma, c'est encore un mec qui t'a fait de l'œil trois compliments il va payer sont courte paille, son campanile et dans 3 semaines tu vas apprendre qu'il est marié etc.... Tu te laisses séduire trop vite aussi !
Depuis la cuisine j'ajoute : "Dès que ça a une belle paire de fesse, les cheveux bruns et un grand sourire c'est foutu. Tu tomberais amoureuse d'une pancarte !
- Vous exagérer, je sens que c'est différent ! se défends Maddie.
- Mais tu le connais depuis quoi ? Cinq minutes ! Comment tu peux savoir ça ! S’insurge Maddie
- Je pense qu'il faut que tu évites de tomber amoureuse des mecs dans : les stations-service, les files d'attente, le métro, le train, et les toilettes surtout les toilettes !
Maddie hurle de rire.
- Bon ok vous avez peut-être raison ! Mais rien à voir avec Julien ! Lui, ok je l'ai rencontré dans les toilettes publiques de la gare du Nord mais il n’était pas mal avouez !
- Pour une brosse a chiotte oui !
Maddie est par terre je crois que je l'ai achevé.
- Les filles merde ! Ce n’est pas de ma faute !
Elle entre dans la cuisine et fait la moue. Maddie se calme et lui dit :
- Mais on te taquine, après il est vrai que tu es un cœur d’artichaut. Il faudrait vraiment penser à ne plus te lancer à corps perdu dans des relations qui n'ont de toute évidence aucun avenir.
- Vous avez raison, je vais effacer le numéro de ce tocard et je me mettrais en couple uniquement si j'ai l'homme de ma vie en face de moi ! Je vais faire comme toi Athéna.
- Haha ! mouais moi je sais pas quand il va enfin pointer le bout de son nez parce que pour le moment je ne croise que des tocards !
J'entends mon téléphone vibrer dans le salon, on m’appelle.
- Maddie tu peut aller me chercher le téléphone et me dire qui c'est ?!
- Ok ! Heu.... C'est heu, un numéro qu'on connait pas, un 06 je décroche ?!
- Ouai fais ma secrétaire enfin tu sais déjà.
- Allo, ....... Non ce n'est pas Athéna, vous êtes ? ...... Je suis désolé elle n'est pas dispo mais elle peut vous rappeler. Nicolas vous dites ...... Ok Nicolas... des RH …. Je lui dis. Bonne soirée !
Je suis pétrifié ! Pourquoi la RH m'appelle ?! A 20h ?! Ils ont eu vent de ce qui s’est passé entre Idriss et moi ?! Je vais me faire virer ! Je vais perdre l'école !
Je fonds en larme.
Maddie entre :
- Alors c’était .... Mais qu'est ce qui se passe ? Si tu n'aimes pas faire la vaisselle faut le dire pas pleurer.
- Non. J'ai entendu qui c'était, ils vont me virer !
- Mais non pourquoi ?
- Ils ont su pour Idriss et moi ....
- N'importe quoi, de toute façon il veut que tu le rappelle, donc reprend toi, sèche tes larmes. Prend un peu de tequila et rappelle le. C'est le seul moyen de savoir.
- Et si je me fais virer qui va payer le loyer ?
- No stress, on te donne notre part, et du boulot tu vas en retrouver tu as un super CV ! Bon tu arrêtes la psychose maintenant et tu prends ce téléphone pour rappeler ce Nicolas ! C'est un ordre ! Pas la peine de me faire les yeux de Lesha quand il veut plus de croquette ça marche pas avec lui donc encore moins avec toi !
- Ok je vais le faire.
Je saisi mon téléphone et vais dès l'historique des appels reçus.
Je tape sur le petit téléphone vert et ça appel Nicolas des RH. Je ne sais même pas qui est ce type.
Ça sonne une fois, deux fois, trois fois je suis sur le point d'abandonner quand :
- Oui allo ?!
- Humm .... Bonjour... heum enfin bonsoir…. Je suis Athéna Missagia vous avez essayez de me joindre ?
- Ah oui Athéna je voulais savoir comme vous alliez depuis la présentation ?
- Heu ….
Je suis totalement sous le choc, c'est qui j'ai en ligne ?!
- Je vais bien merci.
- Je voulais vous demander vous pourriez refaire avec Mr Loraichi une étude mais sur les département RH ?
Plutôt crever que de retravailler avec ce connard, et je ne mène pas des audits moi, je suis commercial pour qui il se prend ce mec !
- Je suis désolé monsieur mais je crois que je sors de mes fonctions si je refais un audit de ce genre. Je suis commerciale et non chargé d'études.
- A pardon je ne pensais pas que ça vous dérangerais. Bon dans ce cas pas de problème, je trouverais quelqu'un d'autre. Par ailleurs je vous remercie de m'avoir dit la vérité, certain ce serait contenté de dire oui pour pas me vexer et aurais bâclé la chose. Je vous souhaite une bonne soirée. Au-revoir Athéna.
- Au-revoir Monsieur.
Je raccroche.
- Je ne suis pas viré il voulait juste que je refasse un audit avec cet abrutis d'Idriss ! Hors de question ! Je préfère encore bosser avec les filles aigries de archives !
- En même temps c'est compréhensible.
- Je vais dire à cet abruti de dire non, si on lui propose parce que pervers comme il est, il pourrait dire non.
Je prends donc mon téléphone et écris :
"Salut, je voulais te dire qu'un certain Nicolas va peut-être te demander si on peut refaire un audit ensemble. J'ai refusé, donc si tu veux le faire trouve quelqu'un d'autre. Bonne soirée"
J'ai envie de ponctuer d'un "Connard" bien mérité mais je vais rester saine et intelligente.

Je me relève et décide d'aller dans le salon me détendre avec mon chat. C'était sans compter sur Idriss. Mon téléphone vibre, il me répond du tac au tac c'est nouveau ça !
Salut. Oui je sais j'ai refusé aussi. On va déjà devoir se croiser en cours, je pense que je peux t’éviter de m'avoir sur ton dos une nouvelle fois au boulot. Prends soin de toi. Bonne soirée bisous <3"
WHAT THE FUCK ! 
 Mais il lui arrive quoi à ce mec sérieux, c'est quoi son problème ! Je crois je vais arrêter d'essayer de le comprendre décision prise je ne lui parle plus, je ne fais plus attention à lui, je ne pense plus à lui, je ne le regarderais plus. Idriss c'est terminé ce mec est un poison.
Nouvelle vie, nouvelle Athéna, on oubli ce fâcheux épisode dans la voiture. 
Je n'ai jamais couché avec lui. Je n'ai jamais couché avec lui. Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui.
Je n'ai jamais couché avec lui. 
Je rêve de recoucher avec lui.
Heu non non non ! 
Merde il m’obsède vraiment ce con !
On se reprend on ne pense plus à lui tout va bien se passer. 
Je prends Lesha dans mes bras met mon téléphone le plus loin de moi pour éviter de lui répondre que je rêve de lui la nuit. Et j’attends les filles qui font je ne sais quoi dans la chambre

- Dirty Dancing ou Fame ? me demande Maddie
- Fame ! Je ne supporterais pas de voir encore Bébé trouver l'homme de sa vie alors que moi je ne fais que me prendre des murs.
- Ne soit pas si catégorique chérie tu sais parfois il arrive quand on si attend le moins.
- Please ! Epargne moi le discours de la grande optimiste.
Alma entre dans le salon avec un saladier de pop-corn.
- Bon on se la fait cette soirée fille ! 
On lance le film. 
Je suis très fatigué de cette journée, je me goinfre de pop-corn pour essayer d’oublier cet idiot d'Idriss. Le vin aide aussi.
Je commence à m'endormir sur Alma quand un vibreur me réveille. Les filles regardent leurs portables rien. C'est le mien ...
Je vais voir : Idriss.
Mais qu'est-ce qu'il veut lui ?! 
"Désolé de t'embêter encore mais est-ce que tu pourrais me filer tes cours que je puisse rattraper ?"
Il n’est pas culoté lui ! Nan mais je rêve ! Je lui réponds, ou je ne lui réponds pas ? Si je ne lui réponds pas il va surement me le demander demain et je vais encore à avoir une discussion tendue avec lui. Hors de question. Bon je lui réponds.
"Je ne sais pas ... Dis-moi ce qui te manque."
Mais qu'est ce qui me prend à être gentille tout à coup ! 
Il a répondu :
" Gestion de projets, Négociation, Droit, Rhétorique ... Enfin toute les matières. Je passerais les chercher demain. Ne vas pas porter tous les cours pour venir tu vas te faire mal au dos. On rentrera ensemble et je le prendrais à ce moment-là."
Pardon ! Il veut venir chez moi, il s'invite il ne me demande pas mon avis et en plus il fait passer ça pour un service ! Je rêve ! 
"Heu écoute on en reparle demain de toute façon on a encore deux jours à se voir je peux t'en amener un peu demain et le reste vendredi. Si tu t'inquiètes tant pour mon dos."
"D'accord c'est comme tu veux, je disais ça pour t'arranger. Mais ok on en parle demain. Bonne soirée et bonne nuit bisous <3"

Au risque de me répéter : Mais à quoi il joue ce type !
Je suis tellement énervé que je ne regarde pas la fin du film et je vais me coucher sans en dire plus aux filles.

Ce mec me pourris le cerveau ! On verra demain, et j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre, parce que je vais devoir une nouvelle fois avoir une conversation avec El Diablo !

mercredi 27 janvier 2016

Interrogations

La journée est faite de gêne et de torture mentale.
Qu'est ce qui m'a pris de le suivre ? Je suis maso ?! Je crois bien.

Raphaël vois que je ne vais pas trop bien, en effet mon intérêt pour le cours sur les boissons joker est trop inhabituel.
Raphaël je le connais depuis l'année dernière, on était dans la même promo on ne se parlait pas trop mais je l'aimais bien. C'est le genre de type gentil mais qui dénote. Il est à part et j'aime bien parce que moi aussi je suis un peu à part. On est devenu de bons amis avec le temps, et on bosse souvent ensemble. La plupart des gens pense qu'il s’est passé quelque chose entre nous, alors que c'est faux.
Il ne se passera jamais rien, ce n'est pas mon type de mec. Mais on se marre bien ensemble, et on se raconte beaucoup de connerie. Et quand on se raconte nos vies on est souvent à côté de la plaque on comprend que dix ans après ce que l'autre essaie de nous faire comprendre. On fonctionne comme ça et marche bien.

- Ba alors poulette tu te passionne pour les jus de fruits maintenant ?
- Hein ?! Heu non pas vraiment j'essaie d'oublier.
- Quoi ?
- Un incident gênant avec une personne gênante, dans un endroit inapproprié.
- Hein ?! De quoi tu parles.
- De quelqu'un qui est politiquement incorrect, qui est bête, méchant, le diable quoi !
- Ok je te suis pas mais on va faire comme si.
- Bon tu te souviens du type de mon boulot etc. ...
- Celui qui te fait plein de dessin ?
- Non l'autre !
- Mais qui ?!
On s'emporte un peu trop et je me rends compte que les deux rangés de tables devant et derrière écoutent notre conversation.
Je chuchote alors :
- Idriss, le nouveau, c'est le mec avec lequel j'ai couché dans ma voiture à la soirée du boulot...
- Nooon ! S'exclame-t-il et je lui fais signe de baisser d'un ton. Tu as couché avec lui ! C'est lui ce mec ! Mais pourquoi ta fait ça alors que tu savais qu'il serait aussi à l'école tu es bête ?
- Parce que je l'ai appris ce matin figure-toi !
- A c’était la raison de la super dispute de ce matin ... Mais vous êtes ensemble ?
- Non surement pas ! Ce mec est un porc qui n'en mange pas !
- Pas mal la métaphore !
Sur ce, on rigole ce qui me remonte le moral. Il est vraiment cool Raphaël avec lui je peux parler de tout, pendant des heures et on tombe toujours d'accord ! On est aussi tordu l'un que l'autre.

Enfin Idriss ne m'a toujours pas ré-adressé la parole depuis "l'incident du couloir", ça me convient et puis non j'ai besoin de savoir pourquoi il a fait ça !
Ce n'est pas fondamentalement lui qui m’obsède c'est savoir pourquoi ! 
Pourquoi il est si lunatique, froid un moment et brulant l'instant d'après.
Qu'est ce qui cloche, normalement c'est moi qui rend les hommes fou pas l'inverse ! Il a inversé la tendance. Il me rend folle.
Je l'ai dit, IL me rend folle ! Je suis foutu !

Je rentre enfin chez moi. Depuis que j'ai une voiture, je déteste les transports, ça pue, c'est sale et il y a toujours un problème. Dans les transports tu es tributaire des autres, une nana qui se prive de manger pour perdre un gramme, fais un malaise, et tu es bon pour marcher ou prendre le bus dans lequel tu n'arrives même pas à rentrer.
Je laisse passer deux métros, beaucoup trop bondé, mais je vais bien devoir monter dans une rame. Je choisi celui qui arrive.
Je dois me serrer à des gens qui sentent mauvais, quand oh miracle un beau jeune homme est derrière moi et je me retrouve le postérieur sur son .... Je n'y peux rien les gens me poussent, je sens qu'il est aussi gêné que moi on se fait donc un petit sourire de circonstance. Il n’est pas si mal.
Je me retourne et le visage d'Idriss est la ! Juste derrière la vitre. Le métro vient de s'arrêter à cette station et il faut qu'il monte dans ma rame ! Il y a des centaines de stations, 13 métro différent et autant de rame pourquoi ?
Pourquoi il n'a pas fait comme tout le monde il n'est pas descendu dans la station ou tout le monde descend il a fallu que Monsieur fasse son original à marcher jusqu’à la prochaine. Merde merde et merde ! Je fais quoi je pousse tout le monde et il me verra sortir de la rame comme une ahurie ou je reste la et je fais celle qui n'a rien vu.
Deuxième plan !
Je me cache derrière un gros monsieur et augment la musique. Je pris je ne sais quel dieu pour que le métro fasse au plus vite et que je puisse m'enfuir. Il monte enfin et il y a bien 4 personne entre lui et moi ce qui en système de mesure du métro parisien est un longue distance.
Dépêche-toi, aller les portes on se ferme ! Je sermonne toutes la RATP dans ma tête. Je veux arriver à mon changement !
Les minutes sont longues et je crois qu'il ne m'a pas vu. Une station, deux, trois plus qu'une et je sors. Mais je vais le croiser quand je vais sortir ! Merde, pourvus qu'il sorte à la prochaine !
Les portes s'ouvrent, aller sors, elles se referment il est toujours là.... Re merde.
Ma station je fais quoi ? Je sors pas, attends qu'il sorte et prend le métro dans l'autre sens pour récupérer mon changement ou je sors maintenant en suivant une personne et faire comme si je ne l'avais pas remarqué. Deuxième plan ! Comme quoi suivre sa première idée c'est pas toujours le mieux !
Le métro s’arrête je pousse un peu, passe à côté d'un homme et je me retrouve dehors. Je crois qu'il ne m'a pas vu. En tous cas je ne l'ai pas regardé, je ne veux pas risquer de croiser son regard.
La pression redescend mon cœur se calme je peux rentrer sereinement.

Je claque la porte, enfin chez moi loin de tout ce monde agressif qui me veut du mal. Comme à leur habitude les filles sont là, Maddie prépare à manger, et Alma l'apéro.
 - Ha ! Il ne manquait plus que toi ! me dit Maddie
- Quand est-ce que vous allez arrêter de squatter ici .... Dis-je en retirant mes chaussures.
- Quand tu sauras vivre sans nous ! Me dis Alma
Ce n’est pas faux, sans elle se serait différent. Vide et trop calme.
Je vois Alma est assise sur le tapis avec Lesha, quand je remarque un truc :
- Mais attend ce sont mes chaussettes en pilou pilou !
- Oui je vais te les rendre ! Tu t'énerve pour rien en ce moment faut te calmer, la crise cardiaque est pas loin ma fille ! Ou alors il faut que tu revoies heu.... Comment il s'appelle ...
- Idriss ! hurle Maddie depuis la cuisine.
- Haaaa j'en ai marre de ce prénom !
Je sors du salon et fonce dans la salle de bain. Je vais me laver espérant que l'eau chaude me fera oublier cette journée pourrie !

Je sors de la salle de bain et Maddie à déjà mise la table, elle est top cette nana !
- Bon tu vas nous dire pourquoi tu joues les furies ? me demande-t-elle avec le sourcil relevé.
- Vous n'allez pas le croire donc essayer vous.
Elles s'assoient.
- Idriss est dans mon école et dans ma classe depuis aujourd'hui.
Leurs yeux sont sur le point de sortir de leurs orbites. Maddie prend la parole :
- Comment ça ? Il n'avait pas une école lui ?
- Si mais il s’est fait viré. Donc il est venu dans l’école des rebuts.
- Évidemment il est venue dans la ta classe ... Mais c'est un pervers psychopathe ce type ou quoi ?!
- Je ne sais pas Maddie mais en tout cas il s’est passé un truc.
- Quoi ? me demande Alma l'œil brillant.
- Il m'a plaqué contre le mur à la pause déjeuner, à l’abri des regards, c'est collé contre moi il voulait que je lui prouve que je ne voulais pas de lui.  Je lui ai donc demandé pourquoi il avait besoin que je lui prouve ça. Il n'a pas répondu et nos lèvre étaient à 3 millimètres l'une de l'autre; quand Antoine est arrivé.
- Antoine ?! Mais c'est ton ex me demande Alma.
- Oui. Idriss est parti après qu'Antoine ait dit que je n'avais pas changé et je ne sais plus quoi. Depuis plus un regard, un mot de la part d'Idriss.
- Journée pourrie quoi ! lance Maddie.
- Oui alors quand vous me parler de lui j'ai envie de hurler. On peut parler d'autre chose ? Votre journée par exemple !
Alma saute sur sa chaise avec un grand sourire. Il se passe un truc :
- J'ai rencontré quelqu'un les filles ! Je le vois demain soir pour mon premier rencard.