Je met la clefs dans la serrure et j'entend déjà derrière la porte les filles discuter.
Je ne sais pas à ce moment la si j'ai force d'entrer après cette journée horrible.
Je reprends mon courage à deux mains et tourne la clefs dans la serrure.
Plus un bruit, étrange.
J'ouvre la porte, et entre dans le salon. Sans grande surprise les filles discutent un verre de vin dans une main une cigarette dans l'autre. Je distingue entre elle un homme, mais d'ici je ne peut détailler son visage. Ça doit être un des mecs de Maddie
Je fais mine de rien et entre "Bonjoru Les filles ! "
Elles me répondent en coeur : "Salut !"
Maddie ajoute :
- Nous avons un invité !
- Oui j'ai crus voir .
L'homme se lèvent et je parviens à reconnaître l'homme de l’ascenseur d'il y à une semaine. Un frisson me parcours et me paralyse. Mais qu'est ce qu'il fait ici.
Je reprends vite mes esprits, m'approche de lui et lui tends la main :
- Humm Bonsoir Mr ....
- Laissez tomber les Monsieur ce soir, je suis Antoine.
- D'accord Antoine, que nous vaut cet honneur ?
Un million de question se bousculent dans ma tête : Qu'est ce qu'il fait ici ? Pourquoi ? Ou a-til eu mon adresse ? Pourquoi les filles l'ont laissé entré ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Je suis passé à la demande de notre responsable. En effet il était assez inquiet vis à vis de la présentation et souhaitait que je m'assure que tu allais en cours. Puisque c'est lui indirectement qui paie ton école. Je vois que tout va bien. Je peux donc prendre congés.
J'ai a peine le temps de dire qui que ce soit qu'il à déjà sa veste sur le dos.
- Oui je vais bien merci à vous enfin à lui. Mais je ne vous chasse pas, vous souhaiter boire quelque chose ?
Il se tourne vers moi et me souris de toutes ses dents parfaitement alignées.
- Je ne veux pas déranger. Je craignais de te faire peur.
- Non pas du tout.
En vérité je suis terrifié mais j'ai besoin de faire bonne impression après ce fiasco lors de la présentation.
Je jette un œil rapide à mon appartement. Je vois mon linge qui sèche et dans le lot ma lingerie.
Du menton je le désigne à Maddie qui s'empresse de se lever pour le retirer. Sinon le reste est acceptable.
Je m'adresse alors,à ... Antoine :
- Je vous laisse entre de bonnes mains, je reviens dans un seconde.
Je dois m'arranger je pus le métro, et la clope, mon maquillage à coulé, mes fringues sont affreuses.
J'attrape un pantalon cigarette un chemisier, une paire de boucle d'oreille et fille dans la salle de bain me recoiffer et me remaquiller.
De retour dans le salon, il est assis à côté des deux bécasses qui racontent je ne sais qu'elles inepties.
Il m’aperçois souris et se lève.
Qu est ce que je vais bien pouvoir lui raconter ? Que je me suis enfermé dans la toilette après avoir frapper le meilleur espoir de la Finance de la boite pour ensuite sécher les cours et fumer des joints dans un parc ?... Non, on va éviter .
Il me voit mal à l'aise et débute la conversation :
- Je suis ravie de voir que vous enfin tu va bien . Les cours ce sont bien passés ?
- Hum... Oui, on peut dire ça.
S'il savait le bordel total de ma vie en ce moment il ne se risquerais même pas à me demander si ma journée de cours c'est bien passée.
Il détourne le regard et jette un coup d’œil complice aux filles comme pour l'aider à me parler.
Je ne lui laisse pas le temps de dire ouf que je reprend la conversation.
- A vrai dire non.
Il se retourne vers moi l'air intéressé :
- A oui pourquoi ça ?
Après tout je n'ai rien à perdre je vais lui expliquer quel personne est cet abruti d'Idriss. Je boit mon verre de vin d'une traite et prend une grand inspiration.
Il me regarde avec des grands yeux, et je débute mon pitch :
- Vous connaissez Idriss ? Bien sur tout le monde connais Idriss, le parfait Iddris qui fait tous correctement, qui est brillant , qui réussis tout ... Blablabla...
Je sent qu'il va pour me répondre mais je ne lui laisse pas le temps :
- Et bien sachez que le parfait Idriss est un connard, misogyne, imbu de sa personne, égoïste, égocentrique, manipulateur, pervers narcissique, mythomane, et crétin au possible.
Les yeux de mon interlocuteur deviennent de plus en plus écarquilles.
Je vois les filles derrières lui me faire des grands geste pour me dire d'arrêter, que c'est une catastrophe !
Il fini par me demander :
- Pourquoi ça ? Comment as-tu- pis te faire cette opinion de lui ?
Et voici la question piège. Je suis bête à agir impulsivement comme ça. Je lui dit quoi au Monsieur qui veut me tutoyer, connait le super patron, me connait mais que je ne connais pas ?
Il doit être bien placé dans la boite, il étais là à la réunion et pourtant il parait si jeune ...
Je tente de réfléchir, vite trouver une excuse crédible qui ne me fasse pas virer, mais c'est pas facile il me fixe du regard. Et quel regard. Des yeux gris, sombre, je pourrais me perdre dans ses yeux durant des heures. C'est à ce moment que je remarque à quel point il est bel homme. Mon cerveau ramolli par la drogue ajouté à ça la fatigue avait fait en sorte que j'ignore ce détail, qui n'est pas des moindre.
Tout à coup une idée !
- Il à eu une aventure avec mon amie qui étais venu à la fête de Noël. Et il c'est comporté comme un goujat. et Voila qu'il se retrouver dans mon école dans ma promo, et qu'il continue à se comporter de la sorte avec mes camarades. Féminine bien-sur.
Sa mine grave se relâche et il souris. Il se retourne alors vers Maddie et lui dit :
- C'est donc toi qui à eu cette aventure. Je me souviens t'avoir vue à cette fête.
Maddie perdue, me regarde. Je la supplie avec les mains.
elle repond alors :
- Oui est c'est Athena qui nous a ramené ce qui explique quelle soit partir avec nous. Et quelle ce soit absenté.
Maddie est parfaite ! C'est une amie exceptionnelle, elle invite le mensonge le plus probable en deux secondes. Elle ferait exploser un détecteur de mensonge tellement elle est douée.
En même temps, elle se prépare à devenir avocate, il vaut mieux pour elle qu'elle sache mentir.
Je me sent soulagé, mon secret, mon intégrité et mon poste sont intacte.
Antoine, change de sujet, et nous passons d'une conversation futile à une autres.
Mais il à beaucoup d'humour et s'avère avoir beaucoup de conversations de culture. Mais je ne peux m’empêcher de remarquer la façon dont il me regarde. Cela me met mal à l'aise.
J'essaie de faire abstraction, mais cet homme ne m'est pas indifférente.
Mais je reviens à la raison; et me souviens de la situation dans laquelle je suis avec Idriss. Il est hors de question que je replonge. Même si je sait que je peux l’avoir. Je ne me l'autoriserais plus.
Le Sexe et les Affaires ne font pas bon ménage.
La soirée se termine, il prend congés. Pas de la manière la moins remarqué il se lève et je constate à quel point il est grand. Seigneur ! C'est une montagne !
Fais la bise aux filles, et je le raccompagne à l'entrée ou il enfile sa veste.
Il s'approche de moi pour me faire la bise quand je sent son bras se glisser dans mon dos. se lèvres passés près de mon oreille, et son parfum ambré, fort de Musc et une point fleurie. Je crois reconnaître Flower Bomb de Victor & Rolph mais je ne suis pas sûre.
Un frisson me parcoure. il joue à quoi le bonhomme ?
Il retire son bras, ouvre la porte, me souris et me dit :
- Hâte de te revoir au bureau lundi.
Je souris en guise d'approbation et ferme la porte.
Ouf ! la pression redescend. J'ai cette chaleur dans le ventre et cette douleur dans les reins.
Mais qu'est ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ?
Aujourd'hui est vraiment une journée à ne plus rien comprendre.
Je vais dans le salon ,les filles debrieffent de la soirée, et me pose 1 million de question sur lui, auxquelles je n'ai pas les réponses.
Quand elles finissent leur petit numéro digne de la Gestapo, je fini par leur dire que je vais aller dormir.
Mon cerveau m'a clairement abandonné aujourd'hui je vais essayer d'aller le retrouver dans mon lit.
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