Un rêve absolument horrible m'a tiré de mon sommeil quelques heures plus tôt.
Les filles grognent, je l'éteins.
Je me lève et croise Lesha, qui comme à son habitude, il me réclame à manger.
Je tente de retrouver mes esprits et de suivre ma routine matinale mais je ne fais que repenser à ce cauchemars. Les images reviennent sans cesse...
J’étais à cette fameuse fête le soir ou j'ai commis la plus grosse erreur de ma vie. Coucher avec Idriss.
On étais dans la voiture, et pendant l'acte je me revois lui serrer la gorge, de plus en plus fort. Jusqu’à ce qu'il suffoque, et s'écroule contre moi.
Je me suis réveillé à ce moment là, je ne peut pas dire s'il est mort ou non. Mais visiblement mon subconscient m'envoie un message assez. Cet homme me révulse à un tel point que j'aimerais le tuer.
Ou alors c'est une adoration...
Je ne vais pas regarder ce que nous dit la psychologie des rêves, puisque 90% ont été basé sur les analyses de Freud , qui étaient en phase avec la théorie de l'hystérie et que tout repose sur le sexe.
Je regarde la machine à café, et me dit que peut importe le nombre de café que je bois; ça n'effacera pas mon rêve.
Je dois apprendre à vivre avec mes envies de meurtres et les réprimer.
Un peu comme toute les femmes de ce monde, chaque finalement.
J'entends du mouvement dans la chambre. Alma en sort et entre dans la cuisine :
- Comment ça se fait que ton réveil ait réussit à te réveiller ?
- Je ne dormais pas de toute façon.
- Pourquoi ?
- J'ai fait un cauchemars.
Elle s'approche de moi, me fait un câlin :
- Et donc c'est pour ça que tu fixe la machine à café depuis une heure ? Dans l'espoir quelle fasse du café toute seule ?
- Tu ne connais pas la force d'une femme en colère ! On peut faire peur à des machines à café...
Je m'assois sur la chaise et poursuit. Je suis troublé par ce cauchemar-rêve, et je ne parviens pas à passer à autre chose.
- Ce n’étais qu'un rêve. Tu sais très bien que c'est le moyen pour notre psyché d'évacuer les tensions, les émotions, et parfois sous des formes troublantes voir même flippantes. Mais ce n'est pas réel. Dit toi que tu viens d'extérioriser une vilaine contrariété et que tu va pouvoir avancer. A moins que ce ne soit sexuel... Si c'est le cas je veux tout savoir, c'est un fantasme refoulé ?
Fantasmes c'est ça je fantasme sur le fait de neutraliser Idriss. C'est de mieux en mieux ici. Je l’écoute en actionnant la machine à café.
Fantasmes c'est ça je fantasme sur le fait de neutraliser Idriss. C'est de mieux en mieux ici. Je l’écoute en actionnant la machine à café.
Elle reprend sa diatribe :
- Après il y à les theorie de Freud...
Je l'a coupe :
- Non ! Je t'ai déjà dit que ce mec n'a pas de place ici, il fait partie des Voldemort de la maison ! c'étais un penseur phallique, un gros consommateur de filles de joie et d'opium.
- Eh bien tu vois que ça va mieux tu râle à propos de Freud. C'est que tu à déjà oublié.
Elle sait y faire Alma avec moi.
Nous échangeons un sourire complice et allons boire nos cafés dans le salon, en attendant que Maddie daigne sortir de sa tanière.
Comme à son habitude Maddie est en retard et nous pousse du miroir pour se maquiller.
Du dentifrice plein la bouche je lui dis :
- Mais comment tu peut faire des études de droit et aimer le droit ? Tu est la personne la plus bancale et diagonale que je connaisse. Tu bois trop, tu fume trop, tu te drogue trop, et tu ne dors pas assez.
Elle me répond :
- Et alors c'est mon mode de vie, tu est bien névrosé, et indécisive alors qu'au boulot tu est une dictatrice.
Alma la reprend, mascara à la main :
- T'es gentille ta mauvaise humeur tu te la garde. Athena essayait de te faire une blague !
Maddie sors de la salle de bain en tirant la langue.
C'est du Maddie tout cracher, blanc ou noir jamais de gris.
C'est peut être pour ça quelle fait du droit en fait.
Dans ma voiture, en direction de la gare pour un long périple en collaboration avec la RATP. Je repense à ce que m'a dit Alma. Elle n'aime pas non plus particulièrement Freud mais faut bien reconnaître qu'il à raison sur une chose, nos rêves nous permettent d'évacuer quelque chose. Mais il s'agissait de quoi ?
- Non ! Je t'ai déjà dit que ce mec n'a pas de place ici, il fait partie des Voldemort de la maison ! c'étais un penseur phallique, un gros consommateur de filles de joie et d'opium.
- Eh bien tu vois que ça va mieux tu râle à propos de Freud. C'est que tu à déjà oublié.
Elle sait y faire Alma avec moi.
Nous échangeons un sourire complice et allons boire nos cafés dans le salon, en attendant que Maddie daigne sortir de sa tanière.
Comme à son habitude Maddie est en retard et nous pousse du miroir pour se maquiller.
Du dentifrice plein la bouche je lui dis :
- Mais comment tu peut faire des études de droit et aimer le droit ? Tu est la personne la plus bancale et diagonale que je connaisse. Tu bois trop, tu fume trop, tu te drogue trop, et tu ne dors pas assez.
Elle me répond :
- Et alors c'est mon mode de vie, tu est bien névrosé, et indécisive alors qu'au boulot tu est une dictatrice.
Alma la reprend, mascara à la main :
- T'es gentille ta mauvaise humeur tu te la garde. Athena essayait de te faire une blague !
Maddie sors de la salle de bain en tirant la langue.
C'est du Maddie tout cracher, blanc ou noir jamais de gris.
C'est peut être pour ça quelle fait du droit en fait.
Dans ma voiture, en direction de la gare pour un long périple en collaboration avec la RATP. Je repense à ce que m'a dit Alma. Elle n'aime pas non plus particulièrement Freud mais faut bien reconnaître qu'il à raison sur une chose, nos rêves nous permettent d'évacuer quelque chose. Mais il s'agissait de quoi ?
Fantasme ? Frustration ? Contrariété traduite d'une manière étrange ?
Je dois canaliser la Drama Queen qui sommeil en moi. Si ça se trouve ce n'étais qu'une façon pour mon subconscient de me faire tourner la page de le faire disparaître de ma vie. Et surtout qu'il ne faut plus retomber dans le piège.
En tous cas je vais bien devoir m'y faire, il est avec sa PSC, et qui plus est c'est un tocard.
Je me sent tout à coup légère, libérée de son emprise. J'arrive finalement à la gare et cours me plonger dans le flot d'être humain qui se pousse et se bouscule pour rejoindre le réseau ferré qui les mènent à leurs tristes quotidiens.
Une heure de trajet plus tard je suis adossée contre le mur de l'école, cigarette entre les doigts, et café dans la main. J’aperçois Raphaël qui ho miracle est à l'heure.
Je dois canaliser la Drama Queen qui sommeil en moi. Si ça se trouve ce n'étais qu'une façon pour mon subconscient de me faire tourner la page de le faire disparaître de ma vie. Et surtout qu'il ne faut plus retomber dans le piège.
En tous cas je vais bien devoir m'y faire, il est avec sa PSC, et qui plus est c'est un tocard.
Je me sent tout à coup légère, libérée de son emprise. J'arrive finalement à la gare et cours me plonger dans le flot d'être humain qui se pousse et se bouscule pour rejoindre le réseau ferré qui les mènent à leurs tristes quotidiens.
Une heure de trajet plus tard je suis adossée contre le mur de l'école, cigarette entre les doigts, et café dans la main. J’aperçois Raphaël qui ho miracle est à l'heure.
Je lui fait signe de la main pour qu'il me voit.
- Comment tu vas mec ? T'es malade il est 8h45 et tu est là ! Qu'est ce qui ne va pas ?
- Rien du tout, j'ai simplement décidé d’être plus présent pour toi.
- C'est adorable ...
- Non enfin, c'est surtout... Pour la sûreté des autres. Quand je ne suis pas là tu embrasse, couche et frappe des inconnus...
- Très drôle Raf'. Tu en à d'autres des comme ça ?
Il passe son bras autour de mes épaules, m'embrasse le front et ponctue par :
- Mais tu sais que je t'aime ma guerrière !
Nous gravissons tout en échangeant des plaisanteries aussi stupides les une que les autres les 5 étages qui nous conduisent au grand Amphi ou va se tenir notre magnifique cours de Relations Publiques.
J'en ai bien besoin, mes relations avec le public sont plutôt tendues en ce moment.
Je me sent légère, heureuse, et je ne vois aucun Idriss à l'horizon. Peut-être est-il restée coincée dans sa PSC. Cette idée me fait tellement rire que je la partage a Raphael, qui la trouve tout aussi drôle.
Je vois des places au milieu dans la masse on sera moins susceptible d'être vus, et choisi pour des ateliers stupides.
Le cours commence je sors mon ordi et me met en veille. C'est à dire les yeux ouvert mais je dors en vérité.
C'est une technique très poussée que de nombreux étudiants sont obligés de maitriser, Sinon on serait déjà tous morts d'ennui.
Un bruit de porte s'ouvre, l'amphi s'arrête un moment, et je le vois Idriss ! Il s'est décoincé !
Et tiens pas de PSC, mais elle est ou celle-là ?
Un frisson me parcours la colonne je repense et revois la scène de mon rêve et je me sent horriblement sale tout à coup. Un sentiment de culpabilité s'empare de moi, comme si je l'avait vraiment tué. J'ai envie de courir au commissariat et dire que c'est moi qui ait tué Idriss Loraichi dans le monde onirique.
Il s'avance dans l'amphi et je ne peux m’empêcher de remarquer qu'il est incroyablement beau. Une chemise bleu canard un pantalon marron, et un blazer bordeaux; le tout ponctué d'une petite paire de tennis signé Lacoste, et une écharpe Lanvin.
Je la connais, c'est son écharpe en soie bleu et doré celle avec laquelle il à ficelé mes poignets pendant qu'il me faisait l'amour.
Second frisson, et pas des moindres, un frisson qui court se loger au creux de mon ventre pour redescendre plus bas et diffusé une chaleur lancinante.
Tout à coup ma légèreté de tout à l'heure à disparue, je suis tendue, à l’affût, tandis qu'il s'approche de moi, je sens mon cœur qui se retourne.
Je me force à détacher mon regard de lui et je remarque que tous le monde le regarde, cet homme à tellement de charisme qu'il fait taire et galvanise un amphithéâtre.
Il s'approche de plus en plus et me souris, oui c'est à moi qu'il souris. Il vient dans ma rangée, et oui il s'assoit sur la chaise vide à ma droite.
J'ai le souffle court mais je dois le masquer, il ne doit pas remarquer que je suis en totale extase quand je le vois porter cette écharpe.
Mais c'est trop tard, mes joues se piquent de rouge, son parfum arrive jusqu’à moi, et m’enivre, il à mis ce parfum celui qu'il avait ce soir là ! En fait, il porte tous comme la première fois, la première ou nos corps étaient en fusion.
Mes mains tremble je pensais avoir passé le cap mais en fait pas du tout ce type me rend folle, son odeur, sa respiration. Sa poitrine qui se relève a chaque inspiration, et tends sa chemise. Je fonds complètement.
Le cours à déjà repris mais impossible de me concentrer sur autre chose le bruit de ses vêtements qui frotte sur sa peau, les mouvements de ses mains, ses mains si parfaites, douces, gorgées de chaleur. Je ne me peut pas m’empêcher de me rappeler l'effet qu'elles ont eu sur moi, lorsqu'il les a fait passées de ma nuque à ma poitrine pour glisser sur mon ventre et terminer entre mes jambes.
Je ne le regarde pas mais je sent qu'il me regarde.
Comme pour ne pas devenir folle à lier je plante mes doigts dans la cuisse de Raphael qui se met à hurler.
- Mais 'Thena tu est malade ! Tu m'a explosé la cuisse, tes ongles sont passés au travers de mon pantalon ! Ça fait mal !
Je ne sais pas, je ne sais plus une fois de plus, toute la promo me regarde. Le prof intervient :
- Jeune homme c'est bon on peux reprendre, votre cuisse va s'en remettre. On reprends ...
Je me tourne vers Raphael et lui dit en chuchotant :
- Je suis désole Raf, je t'ai fait mal ?
- Bah ouai ! carrément ! Qu'est ce qui t'a pris ?
- Je sais pas, j'ai eu un spasme musculaire ...
- Me prend pas pour un imbécile, tu fantasmais sur l'autre gros connard, et pour éviter que ça se voit tu à planté tes griffes de chatte dans ma cuisse ! Espèce de taré ! Retire toi ce type de la tête ! Les autres en souffre autant que toi ! 'Thena tu abuse !
Je baisse les yeux et n'ose rien dire, quand je sent sur ma droite une douce chaleur :
- Tu pensais trop à moi, avoue-le ? C'est ma tenue ? Ou alors mon écharpe peut-être qui te dérange ?
Je ne veux répondre à personne, je reste immobile comme figée, paralysée. Impossible de formuler le moindre son, je fixe mon clavier d'ordinateur et me dit que mon rêve aurait dus être une réalité.
Il continue :
- Répond-moi. Je sais que tu pensais à moi, et que si je passe ma main entre tes cuisses ce sera doux et chaud.
Je ne sourcille pas, même si ses paroles, m'électrise et font exactement l'effet qu'il vient de décrire.
Je ne sais même plus où je suis. Je ferme les yeux et tente de raisonner mon corps "Ne succombe pas à ces pulsions".
Il s'approche un peu plus de moi et je sent sa main se poser sur ma cuisse, Je ferme les yeux pour retenir mon excitation.
Sa main remonte, un peu, puis beaucoup plus. Pour se poser sur mon entre jambe. J'ai la chance de porter un pantalon, sinon certaine qu'il aurait été plus loin dans sa caresse.
Je me décide enfin à ouvrir les yeux et tourner la tête :
- Je peux savoir ce que tu est entrain de faire ?
- Je vérifie seulement si ce que je t'ai dit est bien la vérité.
D'un geste vif je retire sa main et lui dit a voix basse.
- Arrête de me harceler !
Il se recule de moi, me regarde avec un regard profond, sensuel, et fini par s'approcher de mon oreille :
- Et si je te disais que j'ai très envie de toi.Que ta gifle, et ton aplomb m'ont excité au plus haut point et que je ne pense qu'a te renverser sur la table, embrasser tout ton corps et te faire jouir pendant des heures, jusqu’à ce que tu me demande d'arrêter.
Ces paroles me font rougir et surtout moi qui adore le sexe, cela ne me laisse pas indifférente loin de là.
Je réfléchis un moment et si je me servais de lui comme il se sert de moi. C'est vrai qu'il est un très bon coup, s'en sors bien , quoi qu'un peu violent mais ça reste très bon.
Je vais lui dire de dormir chez moi ce soir. Après tout il n'y à pas de mal à ce faire du bien.
Je le regarde droit des yeux, prend un pose sexy en jouant avec mon pull sur mon épaule et lui chuchote :
- Et si tu venais me faire tous ça ce soir ?
Ses yeux se mettent à briller, je l'ai eu !
Il va venir on va baiser et je le met dehors aussitôt pour debriefer avec mes copines !
Excellent plan ! Je me félicite.
Il me répond alors :
- Pourquoi pas, mais tu ne vis pas seule, je vois toujours des amies avec toi sur les réseaux ?
Tiens et si je le piégeais encore plus !
- Oui et alors, ça te fait peur de faire l'amour avec trois filles ?
Il parait abasourdis je vois qu'il tente de formuler des mots, sa bouche se tord mais aucun son n'en sors.
Il fini par balbutier :
- Je...Je...ne savais pas que tu étais ce genre de fille, enfin que tes amies l'étaient... Enfin que vous... Heu tu m'a compris... Heu je sais pas... Je dois... Heu ... Heu...
Mon démon intérieur jubile ! Je l'ai déstabilisé ! Moi Athéna ais déstabilisé le diable en personne !
Mon ego crève le plafond.
Je le laisse continuer ce qui semble être une phrase :
- Heu... On se donne RDV à quelle heure ?
Les hommes incapable de sentir un piège lorsqu'il est question de sexe... C'est drôle il vient de tomber dans le panneau. Je jubile, c'est merveilleux !
- On se dit 19h ! Lui dis-je avec le sourire.
Je me replonge dans le cours et tente de calmer ma jubilation intérieure.
Bien évidemment je vais prévenir les filles de jouer le jeu, jusqu’à ce qu'on le mette dehors, sur le palier complètement à poil !
Seigneur ! Je vais pouvoir prendre ma revanche !
- Comment tu vas mec ? T'es malade il est 8h45 et tu est là ! Qu'est ce qui ne va pas ?
- Rien du tout, j'ai simplement décidé d’être plus présent pour toi.
- C'est adorable ...
- Non enfin, c'est surtout... Pour la sûreté des autres. Quand je ne suis pas là tu embrasse, couche et frappe des inconnus...
- Très drôle Raf'. Tu en à d'autres des comme ça ?
Il passe son bras autour de mes épaules, m'embrasse le front et ponctue par :
- Mais tu sais que je t'aime ma guerrière !
Nous gravissons tout en échangeant des plaisanteries aussi stupides les une que les autres les 5 étages qui nous conduisent au grand Amphi ou va se tenir notre magnifique cours de Relations Publiques.
J'en ai bien besoin, mes relations avec le public sont plutôt tendues en ce moment.
Je me sent légère, heureuse, et je ne vois aucun Idriss à l'horizon. Peut-être est-il restée coincée dans sa PSC. Cette idée me fait tellement rire que je la partage a Raphael, qui la trouve tout aussi drôle.
Je vois des places au milieu dans la masse on sera moins susceptible d'être vus, et choisi pour des ateliers stupides.
Le cours commence je sors mon ordi et me met en veille. C'est à dire les yeux ouvert mais je dors en vérité.
C'est une technique très poussée que de nombreux étudiants sont obligés de maitriser, Sinon on serait déjà tous morts d'ennui.
Un bruit de porte s'ouvre, l'amphi s'arrête un moment, et je le vois Idriss ! Il s'est décoincé !
Et tiens pas de PSC, mais elle est ou celle-là ?
Un frisson me parcours la colonne je repense et revois la scène de mon rêve et je me sent horriblement sale tout à coup. Un sentiment de culpabilité s'empare de moi, comme si je l'avait vraiment tué. J'ai envie de courir au commissariat et dire que c'est moi qui ait tué Idriss Loraichi dans le monde onirique.
Il s'avance dans l'amphi et je ne peux m’empêcher de remarquer qu'il est incroyablement beau. Une chemise bleu canard un pantalon marron, et un blazer bordeaux; le tout ponctué d'une petite paire de tennis signé Lacoste, et une écharpe Lanvin.
Je la connais, c'est son écharpe en soie bleu et doré celle avec laquelle il à ficelé mes poignets pendant qu'il me faisait l'amour.
Second frisson, et pas des moindres, un frisson qui court se loger au creux de mon ventre pour redescendre plus bas et diffusé une chaleur lancinante.
Tout à coup ma légèreté de tout à l'heure à disparue, je suis tendue, à l’affût, tandis qu'il s'approche de moi, je sens mon cœur qui se retourne.
Je me force à détacher mon regard de lui et je remarque que tous le monde le regarde, cet homme à tellement de charisme qu'il fait taire et galvanise un amphithéâtre.
Il s'approche de plus en plus et me souris, oui c'est à moi qu'il souris. Il vient dans ma rangée, et oui il s'assoit sur la chaise vide à ma droite.
J'ai le souffle court mais je dois le masquer, il ne doit pas remarquer que je suis en totale extase quand je le vois porter cette écharpe.
Mais c'est trop tard, mes joues se piquent de rouge, son parfum arrive jusqu’à moi, et m’enivre, il à mis ce parfum celui qu'il avait ce soir là ! En fait, il porte tous comme la première fois, la première ou nos corps étaient en fusion.
Mes mains tremble je pensais avoir passé le cap mais en fait pas du tout ce type me rend folle, son odeur, sa respiration. Sa poitrine qui se relève a chaque inspiration, et tends sa chemise. Je fonds complètement.
Le cours à déjà repris mais impossible de me concentrer sur autre chose le bruit de ses vêtements qui frotte sur sa peau, les mouvements de ses mains, ses mains si parfaites, douces, gorgées de chaleur. Je ne me peut pas m’empêcher de me rappeler l'effet qu'elles ont eu sur moi, lorsqu'il les a fait passées de ma nuque à ma poitrine pour glisser sur mon ventre et terminer entre mes jambes.
Je ne le regarde pas mais je sent qu'il me regarde.
Comme pour ne pas devenir folle à lier je plante mes doigts dans la cuisse de Raphael qui se met à hurler.
- Mais 'Thena tu est malade ! Tu m'a explosé la cuisse, tes ongles sont passés au travers de mon pantalon ! Ça fait mal !
Je ne sais pas, je ne sais plus une fois de plus, toute la promo me regarde. Le prof intervient :
- Jeune homme c'est bon on peux reprendre, votre cuisse va s'en remettre. On reprends ...
Je me tourne vers Raphael et lui dit en chuchotant :
- Je suis désole Raf, je t'ai fait mal ?
- Bah ouai ! carrément ! Qu'est ce qui t'a pris ?
- Je sais pas, j'ai eu un spasme musculaire ...
- Me prend pas pour un imbécile, tu fantasmais sur l'autre gros connard, et pour éviter que ça se voit tu à planté tes griffes de chatte dans ma cuisse ! Espèce de taré ! Retire toi ce type de la tête ! Les autres en souffre autant que toi ! 'Thena tu abuse !
Je baisse les yeux et n'ose rien dire, quand je sent sur ma droite une douce chaleur :
- Tu pensais trop à moi, avoue-le ? C'est ma tenue ? Ou alors mon écharpe peut-être qui te dérange ?
Je ne veux répondre à personne, je reste immobile comme figée, paralysée. Impossible de formuler le moindre son, je fixe mon clavier d'ordinateur et me dit que mon rêve aurait dus être une réalité.
Il continue :
- Répond-moi. Je sais que tu pensais à moi, et que si je passe ma main entre tes cuisses ce sera doux et chaud.
Je ne sourcille pas, même si ses paroles, m'électrise et font exactement l'effet qu'il vient de décrire.
Je ne sais même plus où je suis. Je ferme les yeux et tente de raisonner mon corps "Ne succombe pas à ces pulsions".
Il s'approche un peu plus de moi et je sent sa main se poser sur ma cuisse, Je ferme les yeux pour retenir mon excitation.
Sa main remonte, un peu, puis beaucoup plus. Pour se poser sur mon entre jambe. J'ai la chance de porter un pantalon, sinon certaine qu'il aurait été plus loin dans sa caresse.
Je me décide enfin à ouvrir les yeux et tourner la tête :
- Je peux savoir ce que tu est entrain de faire ?
- Je vérifie seulement si ce que je t'ai dit est bien la vérité.
D'un geste vif je retire sa main et lui dit a voix basse.
- Arrête de me harceler !
Il se recule de moi, me regarde avec un regard profond, sensuel, et fini par s'approcher de mon oreille :
- Et si je te disais que j'ai très envie de toi.Que ta gifle, et ton aplomb m'ont excité au plus haut point et que je ne pense qu'a te renverser sur la table, embrasser tout ton corps et te faire jouir pendant des heures, jusqu’à ce que tu me demande d'arrêter.
Ces paroles me font rougir et surtout moi qui adore le sexe, cela ne me laisse pas indifférente loin de là.
Je réfléchis un moment et si je me servais de lui comme il se sert de moi. C'est vrai qu'il est un très bon coup, s'en sors bien , quoi qu'un peu violent mais ça reste très bon.
Je vais lui dire de dormir chez moi ce soir. Après tout il n'y à pas de mal à ce faire du bien.
Je le regarde droit des yeux, prend un pose sexy en jouant avec mon pull sur mon épaule et lui chuchote :
- Et si tu venais me faire tous ça ce soir ?
Ses yeux se mettent à briller, je l'ai eu !
Il va venir on va baiser et je le met dehors aussitôt pour debriefer avec mes copines !
Excellent plan ! Je me félicite.
Il me répond alors :
- Pourquoi pas, mais tu ne vis pas seule, je vois toujours des amies avec toi sur les réseaux ?
Tiens et si je le piégeais encore plus !
- Oui et alors, ça te fait peur de faire l'amour avec trois filles ?
Il parait abasourdis je vois qu'il tente de formuler des mots, sa bouche se tord mais aucun son n'en sors.
Il fini par balbutier :
- Je...Je...ne savais pas que tu étais ce genre de fille, enfin que tes amies l'étaient... Enfin que vous... Heu tu m'a compris... Heu je sais pas... Je dois... Heu ... Heu...
Mon démon intérieur jubile ! Je l'ai déstabilisé ! Moi Athéna ais déstabilisé le diable en personne !
Mon ego crève le plafond.
Je le laisse continuer ce qui semble être une phrase :
- Heu... On se donne RDV à quelle heure ?
Les hommes incapable de sentir un piège lorsqu'il est question de sexe... C'est drôle il vient de tomber dans le panneau. Je jubile, c'est merveilleux !
- On se dit 19h ! Lui dis-je avec le sourire.
Je me replonge dans le cours et tente de calmer ma jubilation intérieure.
Bien évidemment je vais prévenir les filles de jouer le jeu, jusqu’à ce qu'on le mette dehors, sur le palier complètement à poil !
Seigneur ! Je vais pouvoir prendre ma revanche !